Art Living

J’AIME ÉCOUTER LES PARTIES D’ÉCHECS

Je ne joue pas aux échecs, je les écoute.

Ça me détend et ça s’accorde avec les longues soirées d’automne. Vivement le 22 décembre que les jours se mettent à rallonger…
Comment ça j’écoute les échecs? N’est-on pas censé jouer silencieusement? Pas chez moi.
Mon fils joue aux échecs en parlant et ça me transporte, il raconte une histoire, dans ma tête le décors se dessinent, les pièces prennent vies, menace de reine avec un cavalier, qui est cette reine, comment est-elle vêtue..? Pourquoi un cavalier décide de la menacer, qu’a-t-elle fait pour ça? On continue… le carnage, ça sent le mat en un coup, non finalement il y a une parade, mise en échec. Tout s’accélère, c’est parti pour un escalier, peu de pions. Échec et mat.

Nouvelle partie, changement de stratégie, ouverture inhabituelle, ça parle d’attaque, imitation de clairons a fond les ballons, quelques grognements. Des coups pensés apparaissent non rentables, ils ne seront pas joués, pions non défendus, faut-il rabattre le cavalier? Jeu aéré trop dangereux, à nouveau le son des clairons.

-Ce qui serait sympathique c’est que tu ne sortes ni les archers, ni les catapultes.


Quelques digressions sur l’histoire des échecs après, la partie se poursuit. Réflexion, je tends l’oreille, un petit cavalier est menacé par un fou. Je transpose en image et c’est drôle.

J’adore le mélange de sérieux et de légèreté d’un enfant qui joue aux échecs. Personnellement j’ai toujours était impressionnée par ce jeu, cela s’est estompé du jour où mon fils a commencé à jouer,

Si d’aventure tu passes par chez moi, que tu joues aux échecs, tu seras invité à faire une partie pour le plaisir de t’écouter.

Anecdotique, savais-tu que le fou est désigné comme évêque en anglais, portugais et islandais? Coté allemand et scandinave on le retrouve sous le chasseur. La dénomination Fou est spécifique au français. Amusant, voilou.

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